Le COPRODAC, au cœur du développement de l’art cinématographique du Burundi
Le Collectif des Producteurs pour le Développement de l’Audiovisuel et du Cinéma au Burundi (COPRODAC), a pris les devants pour associer tous les intervenants qui ont la passion du 7ème art, dans le but d’en faire une plateforme qui promeut le cinéma et l’audiovisuelle burundais sur tous ses aspects.
Personne ne pourrait ignorer que les années d’avant 2000, le cinéma burundais était presque omniprésent. A peine quelques séries télévisées, peut-être même des documentaires de commandes. Les créations n’étaient pas encore explorées. Quelques années plus tard, un petit circuit, timide, naitra, fait surtout d’anciens journalistes à la RTNB, des lauréats fraichement sortis d’universités à l’instar de l’université Lumière qui, à l’époque était la seule université qui disposait de la faculté de communication audiovisuelle. Ils avaient une flamme en eux, une soif de faire jaillir leur passion, de ressortir les réalités qui règnent au pays, de créer des histoires et les faire vivre à travers l’image et le son.
Ainsi donc, après tant d’épreuves et de balises, ces pionnières décideront de créer une association regroupant les producteurs, les réalisateurs, les cadreurs, les acteurs, les ingénieurs de sons, bref, tous ceux qui prennent part dans la production d’un film.
19 structures vont adhérer à la cause de l’association, dont l’ultime objectif est de professionnaliser le secteur cinématographique et audiovisuel Burundais.
C’est ainsi que le 28 avril 2011, sous l’Ordonnance Ministérielle n°530/2200, le COPRODAC se verra agréer comme une association sans but lucratif.
Grâce au soutien financier et technique de l’A.s.b.l belge AFRICALIA, de Wallonie Bruxelles Internationale, de l’ambassade de France au Burundi, de l’Union Européenne et d’autres bailleurs, les rêves des artistes commenceront à se réaliser. Des formations, des séances de sensibilisation des pouvoirs publics pour la prise en compte de la culture comme catalyseur et moteur des performances et du développement au Burundi, des renforcements de capacités pour produire des œuvres pouvant compéter même à l’échelle internationale, et bien d’autres…
Quels sont les projections visées par l’association?
Spécifiquement, le COPRODAC veut s’assurer que secteur de la production cinématographique et audiovisuelle burundais soit mieux organisé, structuré, coordonné, représenté et défendu pour que compétences artistiques, techniques et managériales des professionnels de l’audiovisuel et du cinéma du Burundi soient développées, et ainsi, l’association se veut un grand contribuable à la création d’un fond d’aide à la production cinématographie et audiovisuel.
Parmi ses projections, Le COPRODAC se veut un grand collaborateur du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, du ministère de la Communication et de celui de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, notamment sur l’actualisation de la Politique Culturelle du Burundi, l’adoption d’une loi spécifique pour le cinéma, la création d’une école de cinéma, ainsi que L’implication accrue de COPRODAC dans la création d’un cinéma numérique ambulant au Burundi (CNA Burundi)